Le Syndic est voué à se transformer
Corentin Brabant est directeur commercial de SERGIC. Le groupe s’est emparé de la révolution digitale pour repenser le rôle du syndic et l’animation des copropriétés.
Pourquoi le digital transforme-t-il la gestion des copropriétés ?
Le métier d’administrateur de biens dans sa fonction initiale est voué à se transformer. La révolution digitale a fait naître de nouveaux besoins et de nouvelles possibilités. Il n’est plus possible d’envisager ce métier comme une simple gestion de copropriétés et de parties communes. SERGIC s’est emparé de la transformation digitale pour replacer le client et ses besoins au coeur du système. Nous avons réfléchi sur le syndic de demain, sur son rôle dans le bien vivre ensemble. L’enjeu du syndic est d’appréhender les copropriétés comme des communautés d’habitants mais aussi comme des lieux générateurs de liens. Il faut donc se demander quelle fonction peut avoir le syndic pour que cette communauté vive bien ensemble et comment le digital peut nous y aider. Notre métier existera toujours mais le syndic de demain sera un facilitateur qui va miser sur la valorisation de l’humain dans un cadre de gouvernance.
Et comment cela se concrétise-t-il dans les copropriétés ?
Cette réflexion combinée à l’utilisation de la technologie digitale nous a permis de replacer le client et ses attentes au coeur du système. Le digital nous a permis de repenser nos offres et de coller au plus près des réalités du terrain. Nous avons compris comment le digital pouvait permettre au référent syndic d’être davantage sur le terrain et dans la copropriété pour favoriser le lien humain et le bien vivre ensemble. Cela passe par une gestion administrative et comptable à distance comme nous le proposons dans notre offre VIVA Syndic. Le référent syndic, que l’on nomme « VIVA Référent », a ainsi plus de temps pour rencontrer et échanger avec les habitants de la copropriété.
Et c’est là où le syndic a un rôle d’animateur de lieu de vie ?
Oui, tout à fait. Prenons l’exemple des parties communes comme un couloir. Leur fonction première est évidente mais elles peuvent aussi servir à autre chose. Une partie commune peut devenir un lieu de rencontre et d’échange, de communication ou encore de sensibilisation. Le syndic doit se demander comment ces parties communes peuvent favoriser la vie collective et le bien-être. La relation avec les prestataires d’entretien est un bon exemple. Le rôle du syndic n’est-il pas de dépasser la simple relation contractuelle et de créer du lien entre les copropriétaires et le personnel employé par le prestataire. Car quand on connait la personne qui nettoie les parties communes, un lien humain se créé et on est plus conscient et plus respectueux de son travail.
Le syndic fait-il face à de nouveaux enjeux ?
Il faut dépasser le simple rôle régalien du syndic et réfléchir à une fonction sociétale. Quel est le rôle du syndic sur les enjeux comme la maîtrise de l’énergie, la responsabilité écologique et le lien intergénérationnel et même la lutte contre l’isolement des personnes âgées ? Animer un lieu de vie, cela va signifier pour un syndic animer la communauté pour sensibiliser et faire prendre conscience de la nécessité de responsabiliser. Il ne s’agit plus de simplement prendre une décision ensemble mais une décision pour tous. Pour prendre des décisions adaptées, les copropriétaires doivent mieux se connaître et se comprendre. Et c’est là où animer un lieu de vie et générer des liens grâce au digital et sur le lieu de vie prend tout son sens.
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